Devenir propriétaire est le rêve de beaucoup : nos conseils si vous décidez de vous lancer.
Devenir propriétaire : avec quel argent ?
Pour la plupart des candidats à la propriété, ce projet nécessite d'obtenir un crédit immobilier.
Apport personnel
Si l'on n'a pas du tout d'argent pour payer comptant une partie de l'achat immobilier, il est possible d'obtenir un prêt avec aucun apport personnel. Toutefois, il est généralement conseillé de n'acheter que si l'on peut apporter au départ au moins 30 % du prix.
Un crédit engage et doit être remboursé : aussi ne doit-on pas emprunter à la légère. Si l'on se trouve dans une situation déjà incertaine, mieux vaut s'abstenir. Ce peut être le cas par exemple si l'on risque de perdre son emploi, ou si l'on est à la tête d'une petite entreprise qui bat de l'aile, ou si l'on est atteint d'une maladie grave. Dans un autre ordre d'idées, ce peut être le cas également si l'on vit en couple et si le couple est en train de se désagréger.
De toute manière, la banque risque de ne prêter que si le candidat emprunteur présente des garanties relativement solides. À cet égard, il convient de se méfier des crédits obtenus facilement alors qu'on n'a pas les moyens de faire face : on se rappelle par exemple qu'aux États-Unis, des millions de gens poussés à emprunter à la légère se sont retrouvés à la rue.
Attention aux intérêts
L'emprunteur devra rembourser avec des intérêts. Il doit être très attentif aux différents taux d'intérêt proposés par les différents prêteurs. Il faut également savoir calculer les intérêts d'un prêt. Dans certains cas, on peut obtenir un prêt à taux zéro.
Dans quel but devenir propriétaire ?
Le but que l'on se propose en achetant doit déterminer la décision.
Habiter le bien ou le louer à un autre ?
Acheter pour louer ensuite le bien n'est pas du tout la même chose que d'acquérir pour habiter soi-même le bien. Le deuxième cas concerne la majorité des acheteurs.
La première préoccupation se heurte à des risques : les grosses structures, telles les banques, peuvent se permettre d'acheter à grande échelle pour louer ensuite. Mais le petit particulier qui acquiert un unique bien aura peut-être du mal à trouver un locataire qui paiera régulièrement son loyer.
Important : du 1er janvier 2023 et jusqu’au 31 juillet 2023 inclus, les propriétaires de biens immobiliers à usage d’habitation (particuliers et professionnels) devaient déclarer l'occupation de leurs logements sur l’espace « Gérer mes biens immobiliers » du site impots.gouv.fr. Cette déclaration doit être faite pour toute résidence principale, secondaire, bien locatif ou vacant détenu par une personne physique ou morale. Il convient d’indiquer en ligne à quel titre elle détient chacun de ces biens et, si elle ne l’occupe pas elle-même, de déclarer l’identité des occupants et la période d’occupation à compter du 1er janvier 2023. En l'absence de déclaration, en cas d’erreur ou de déclaration incomplète, une amende d’un montant forfaitaire de 150 € par bien est appliquée.
Acheter pour soi ou pour ses enfants ?
Acheter pour ses enfants oblige à se poser plusieurs questions. S'agit-il d'acheter un bien vraiment durable pour que son enfant puisse y vivre plus tard, et éventuellement le transmettre ensuite à sa propre descendance ?
Si oui, il faudra acquérir du solide qui puisse se transmettre de génération en génération, et non un bien immobilier destiné à dépérir au bout de 30 ans. L'ancien est parfois beaucoup plus solide que le nouveau. Se pose alors la question de savoir s'il faut acheter ou faire construire.
À noter : on n'oubliera pas qu'acheter un bien déjà construit peut nécessiter de faire des réparations ou de gros travaux, d'où des coûts supplémentaires. Mais d'un autre côté, une fois rénové, le bien prend de la valeur.
De plus, il convient d'acheter dans un endroit où le descendant voudra vivre, si l'objectif est celui-là. Que restera-t-il du bien après le décès ? Il faut d'ores et déjà penser aux droits de succession, au partage entre différents héritiers, etc.
Devenir propriétaire : acheter où et quoi ?
La localisation du bien et sa nature sont deux questions étroitement liées. On peut acheter en province un château avec une grande propriété pour un prix inférieur à celui d'un appartement médiocre à Paris.
C'est vrai, mais le château et sa propriété devront être entretenus. Un tel entretien coûte très cher. En outre, il nécessite l'emploi d'une véritable domesticité. Autant de frais que l'on n'aura pas avec son petit appartement parisien.
Important : on n'oubliera pas non plus de se demander quelle taxe foncière l'on aura à payer.